Comment aménager le vide…de l’espace public en 2020 ?
Event
- Title:
- Comment aménager le vide…de l’espace public en 2020 ?
- When:
- Wed, 19. September 2018
- Where:
- Brussels,
- Category:
- Other-General
Description
DEBAT-BAR ARiB/FUP DU 19 SEPTEMBRE 2018 à l’ARCHITECT’S HOUSE
Comment aménager le vide…de l’espace public en 2020 ?
LE CONCEPT DES DEBATS-BAR
Les associations AriB (Architects in Brussels, www.arib.be), UWA (Union Wallonne des Architectes) et FUP (For Urban Passion, véhicule de la CUB Chambre des Urbanistes de Belgique pour l’organisation d’événements www.urbanistes.be ) organisent ensemble, à l’Architect’s House rue Allard 25, un café/débat ou débat-bar le jour de chaque changement de saison …
Le principe : un rassemblement convivial de 2 heures maximum (18:30/20:30), dans une ambiance « lounge » avec open bar, autour d’un débat d’idées
- libre : ouvert à toutes les opinions, sans langue de bois et donc « poliment » polémique sur un sujet lié à l’architecture et/ou l’urbanisme…
- structuré : courte introduction du sujet par les organisateurs et/ou des témoins- invités avant le débat proprement dit, guidé par un animateur-modérateur…
- dynamique : car alimenté par les réactions de tous les participants invités
Une invitation est envoyée par mail à un nombre important de personnes concernées par ces matières, issu des listings des 2 ou 3 associations organisatrices, et permet de rassembler une cinquantaine de participants auxquels il est demandé une PAF de 15 euros (donnant droit à deux boissons plus snacks) et un montant democratique pour les autres consommations.
Thèmes des Débats-Bar précédents :
- Les architectes ne sont pas des urbanistes
- Piétonnier de Bruxelles : espace partagé, espace disputé ?
- CoDT, la réforme expliquée…
- Concours : le grand Salon des Refusés ?
- Des prières de rue à la Gay Pride, jusqu’où peut-on instrumentaliser l’espace public pour affirmer ses convictions ?
- Que penser des nouveaux espaces publics à Bruxelles ?
CANEVAS DE DISCUSSION - DB 19/09/2018
La notion de « vide » porte sur l’espace physique non bâti et, pour ce qui nous concerne ici, tout ce qui relève du domaine et de l’usage public ; mais elle vise aussi, au second degré, l’apparente démission de la Puissance publique par rapport à plusieurs espaces publics très déstructurés ou en mauvais état, dont certains particulièrement emblématiques.
Quelle est la mesure réelle de cette démission et quelles en sont les causes ?
Le Débat commencera par dérouler le fil rouge de cette situation, c’est-à-dire les aspects institutionnels à savoir :
- l’identification des (nombreux) niveaux de pouvoir ayant capacité d’y agir (par initiative, conception, délivrance des permis, financement…) : Etat fédéral via Beliris ou la SNCB, Communautés via certains équipements, Région, communes, voire propriétaires riverains dont les abords sont visuellement perceptibles depuis l’espace public proprement dit
- les relations, souvent conflictuelles, car aux agendas différents, au propre comme au figuré, entre ces niveaux et l’instrumentalisation de leurs capacités pour enrayer les processus d’autres niveaux, dont les exemples regorgent malheureusement en RBC
- la question du niveau le plus adéquat pour traiter l’espace public : le lien avec le statut foncier est-il toujours pertinent ? Ce statut et ses conséquences doivent-ils être adaptés à la nouvelle hiérarchie du PRM ? Une part d’influence décisionnelle peut-elle être dévolue à la démocratie directe et si oui, dans quel cas et au-travers de quelles modalités?
D’autre part il ne fera pas l’économie des enjeux et agendas communautaires ou communautaristes, institutionnels et sociétaux, en matière de modification de frontières communales ou de regroupement de communes, plus ou moins cachés sous des justifications de bon aménagement et de bonne gouvernance.
Le Débat abordera ensuite la question du programme sur les espaces publics ; n’y a-t-il pas déficit de réflexion et de balises en matière d’usage, particulièrement quant à l’empreinte, de plus en plus marquée, de systèmes sociétaux, moraux ou de religions issus de l’explosion multiculturelle ? Les espaces publics sont-ils « déjà » réellement (re)pensés dans l’optique des nouveaux modes de déplacements ? Le « développement durable » proclamé partout et démenti par les faits (syndrome de la « pierre bleue chinoise »par ex.) va-t-il finir par s’imposer ?
Enfin, last but not least, et lié à l’interrogation supra, le Débat abordera la question des moyens financiers ; que la « dèche » soit volontaire ou non, ne serait-il pas judicieux de mettre en place un PPP spécifique pour accélérer les réalisations opérationnelles lorsque les conditions peuvent en être réunies (via des concessions, par ex. de parcage) ?
Venue
- Location:
- Brussels